• POUR l'AMOUR de MAJOLINE

    "Au rythme sourd de mon coeur

     sans mesure ni contrainte

    Je compte les heures

     Ma belle  Majoline...

    Sur la mesure du temps

    va le vent

    sans crainte

    Ma mie je vous attends

    en ardent désir !"

        Ainsi chante Aimery le tendre Troubadour

    à la coquette Majoline...

    Illustration Clytie-Hawkims_L

    http://www.e-monsite.com/atraverslemiroir/accueil.html


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  •  

    Jeunes filles qui brodez
    En suivant des songeries,
    Seules sur vos galeries,
    Ou qui dehors regardez,
    Comme des oiseaux en cage,
    Si j'en avais le courage
    Vers l'une de vous j'irais
    - Dieu sait encore laquelle,
    La plus triste ou la plus belle -
    Et d'un ton simple dirais :

    - " Vous êtes celle, peut-être,
    Qui m'apparaît si souvent
    Diaphane dans le vent,
    Celle que je dois connaître ;
    Je suis peut-être celui
    Dont vous attendez l'appui,
    Et qui tient en sa puissance
    Tout le splendide inconnu.
    Nous aurons, c'est convenu,
    L'un en l'autre confiance. "

    Lors je peindrais l'idéal
    Qui m'aiguillonne et m'élève ;
    Vous confesseriez le rêve
    De votre esprit virginal.
    Nous avouerions si la vie
    Nous fut l'intruse ou l'amie,
    Quels plaisirs nous ont lassés,
    Ce que l'aube nous murmure,
    Par quelle sainte blessure
    Nous apprîmes à penser.

    Il se pourrait que soit vaine
    La tentative d'aimer ;
    Pourtant, les coeurs sont rythmés
    En mesures si prochaines,
    Qu'entre nous il resterait
    Des attaches, un secret.
    Et quand, les jours de grisaille,
    Nous irions au temps défunt
    Il en naîtrait le parfum
    D'éphémères fiançailles.

    Extrait du Recueil ;LES ALTERNANCES

    LE CASTEL d'AZALIE


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  • AIMER

    Que dire ,

    que faire de plus tellement je t'aime

    Avec mon cœur , mon âme , mon corps

    Au-delà de tout

    dans l'infinitude de l'Esprit...

    Le chant des mots :

    je t'aime

    M'enivre comme le vin doux encore

    Et encore dans un murmure tout est dit !

    * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

    Amandin le Toubadour

     


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  • Il me faut chanter ce que je ne voudrais pas,
    Je me plains tant de celui dont je suis l'amie,
    Car je l'aime plus que qu'aucune chose qui soit:
    Dans sa conquête ne me sert ni  Mercy ni Courtoisy
    Ni ma beauté, ni ma valeur, ni mon esprit;
      Car ainsi  je me suis trompée et trahie
    Comme je devrais l'être si j'étais sans grâce
    De cela (une chose) me console: que jamais je ne fis de faute envers vous,
    Ami, d'aucune façon
    Plutôt je vous aime plus que Seguin n'aima Valence
     Et il me plaît beaucoup que je vous vainque en amour,
    Mon ami, car vous êtes le plus vaillant
    Avec moi vous faites le fier en discours et en actions
    Et vous êtes si noble envers tous les autres gens.
    La façon dont) votre coeur s'enorgueillit envers moi m'émerveille, 
    Ami, pour cela j'ai raison de me plaindre
    Il n'est guère juste qu'un autre amour vous enlève à moi
    Quoi qu'elle vous dise ou vous permette
    Et je vous rappelle quel fut le commencement
    De notre amour, que jamais le Seigneur Dieu ne veuille
      Que la séparation soit de ma faute.
    La grande prouesse qui règne en vous-même
    Et le riche  prix que vous avez m'empêchent de partir
    Car je ne connais aucune (dame), lointaine ou voisine
    Qui si elle veut vous aimer ne s'y incline
      Mais vous, ami, êtes si plein d'esprit
    Que vous devez bien connaître la plus fidèle
    Et vous souvenir de notre accord.
    Mon prix et ma famille doivent avoir de la valeur pour moi
    De même que ma beauté et ma dévotion Ainsi je vous envoie là où est votre séjour
    Cette chanson, que pour moi elle soit un messager
    Et je veux savoir, mon noble bel ami,
    Pourquoi vous m'êtes si farouche et sauvage
    Je ne sais si c'est de l'orgueil ou de la mauvaise volonté.
      Mais je veux d'autant plus que le messager vous dise
    Que beaucoup de gens ont une grande damnation dans trop d'orgeuil.

    Vicomtesse de DIE (l'une des 16 "Trobairitz" connues)

     Transcrite par "La Fileuse de Lune"sur

    http://go.owu.edu/~o5medww/occitan/index.htm>


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  • Reçu de la part d'AMANDIN le TROUBADOUR

    comme autant de gouttes de Lumière

    pour parfumer mes nuits et mes jours*

    Merci à toi mon Charmant !

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