• Quelques mots de celui-ci:



    • "Le monde

    • est notre cahier d'écolier,sur ces

    • pages nous faisons nos exercices.

    •        Il n'est pas réalité,

    • quoique tu puisses y exprimer de la réalité

    • si tu le désire.

                     Tu es également



    • libre d'écrire des inepties,

    • ou des mensonges,ou de déchirer

    •              les pages."

    J 'adore ce bouquin! tout comme Jhonathan le Goëland....


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  • VITRAIl


    Hélène Artiste verrier


    Devant la table miroir


    S'affaire dans son atelier


    Du matin au soir .


    L'embrasement du ciel contraste


    Avec la pénombre recélant maints secrets .


    Les rayons solaires


    S' insinuent en curieux


    Dans l'antre du Savoir Faire


    Dont Hélène est le chantre .


    Le diamant aux doigts elle coupe


    Lime , cisèle la fragile matière .....


    Puis d'un pinceau léger comme une aile


    Y dépose les émaux précieux .


    La Magie du feu révèle en escalades


    Et fastueuses cascades le cœur des couleurs .


    C'est la Beauté sidérale des Verts des Bleus .


    La Mouvances subtiles des Mauves légers


    La somptuosité du violet 


    Ou alorsl'éclat des Rouges d'Or chatoyants


    Des Rouges Cuivre et des Roses d'Argent.


    La chaleur Ambrée des Jaunes


    L'émiettement niellé d'Or du Noir !


    C'est enfin l'Enchantement du Vitrail


    Quand fuse la Lumière Mystère


    Dans l'ombreuse Solitude


    Des blanches Eglises Médiévales


    Au cœur des modestes Chapelles


                                                   Où se murmure à l'oreille de Perceval


    L'Antique


    Le diaphane Secret


    Des


           PASSEURS de LUMIERE


    Yzelle /Jeanne





     






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  • AUBADE

    Même à un an et même avant
    on peut se croire indispensable.

    Que l'on soit au sein de sa mère

    ou à quatre pattes sous la table.

    Même à trente ans et même avant,

    il faut aimer ses propres rides.

    Que l'on soit pesant ou léger,

    il faudra sauter tous dans le vide.

    Même en perdant, même en gagnant,

    on y arrive tous un jour.

    Que l'on soit un jeune pur sang

    ou un vieux cheval pour le labour.

    Même à cent ans et même avant

    on peut se croire indispensable.

    Que l'on soit déjà dans l'histoire,

    ou à quatre pattes sous la table,

    ou les deux à la fois.

    Même au théâtre et même ailleurs,

    il n'y a de vrai que l'amour,

    cette sorte étrange d'amour

    l'amour que l'on donne sans retour.


    (je ne résiste pas.....)

     

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  • -"A rien..." sans doute parce qu'à l'instant même je suis en présence de tout ,de la beauté du jardin ,de cette journée ,des personnes qui m'entourent ,du temps qu'il fait ,de ce que fais soigneusement sans me poser de question..ici et maintenant,sans pensées folles tournant dans ma tête.Sans hier ,ni demain..ici tout simplement ,bien plantée sur mes pieds ,consciente de la mèche de cheveux frôlant mes yeux ,régulièrement je souffle pour qu'elle s'envole avant de revenir me taquiner...de la chaleur du rayon de soleil sur mon dos tandis que je cueille les fleurs,c'est ça le bonheur   sans aucun doute pour moi,ce bien-être où tout est à sa place...


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  • Conter fleurettes, ce n'est pas peindre la violence de sa passion, ce n'est pas non plus outrager ou corrompre, c'est encore moins faire un marché. — Conter fleurettes, c'est parler d'amour, avec la tête plutôt qu'avec le cœur, c'est faire des compliments gracieux, c'est dire des choses jolies, flatteuses, séduisantes, et cela dans un langage qui ne soit pas trop le langage de tout le monde ni de tous les jours ; c'est donc s'exprimer avec une certaine recherche et dans un style fleuri


    J.-J. Rousseau pense que « le jargon fleuri de la galanterie est beaucoup plus éloigné du sentiment que le ton le plus simple qu'on puisse prendre, » — et c'est en cela que les petites fleurs du discours, c'est-à-dire les fleurettes représentent justement les propos amoureux et légers de celui qui conte fleurettes. Il ne veut pas être sincère, mais agréable ; il veut plaire un instant, il ne prétend pas se faire aimer. « Ne soyez pas la dupe des fleurettes que l'on ne vous débite que pour vous surprendre. » (Saint-Évremond.) — Comme on l'a fort bien remarqué, notre conter fleurettes équivaut au rosas loqui des Latins : dire des roses, c'était dire des choses aimables et flatteuses.


    Si la locution conter fleurettes n'avait pour origine ni les pièces de vingt deniers, ni les petites fleurs de rhétorique, — ni la prose, ni la poésie, — d'où pourrait-elle venir? — A cette question, voici ce que répondent les auteurs du Dictionnaire étymologique : « Conter fleurette ou florette ne viendrait-il pas de l'usage où on aurait été d'écrire les billets doux sur du papier où des fleurs, de petites fleurs étaient peintes ou découpées, tels qu'on en voit aujourd'hui. On aurait d'abord dit écrire, envoyer des florettes, et ensuite dire, conter des florettes, ou fleurettes, c'est-à-dire conter des propos doux, semblables à ceux qu'on écrivait. » — A vrai dire, nous ne le croyons pas.


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